Quelques manoeuvres classiques
Rappelons que l'orbite géostationnaire est une orbite circulaire, située dans le plan de l'équateur, à près de 36 000 km d'altitude. Le satellite est injecté sur une orbite elliptique dite de transfert géostationnaire, qu'il décrit de manière spontanée ; l'apogée est proche de l'altitude définitive et le périgée à environ 200 km d'altitude. L'orbite est ensuite progressivement circularisée grâce à 3 ou 4 poussées du moteur d'apogée, mis à feu lors de passages du satellite à l'apogée.

Injecté sur une orbite de transfert elliptique, le satellite circularise lui-même sa trajectoire. Lors de plusieurs passages à l’apogée, le moteur d’apogée est mis à feu, permettant au satellite de se rapprocher toujours un peu plus de son orbite finale.
Principales étapes de la mise en orbite géostationnaire :
1. Injection sur l'orbite de transfert
2. Réorientation par le dernier étage du lanceur et séparation
5. Réorientation de l'axe de poussée du moteur d'apogée
6. Circularisation de l'orbite en 3 poussées à des apogées différents
9. Déploiement des panneaux solaires
12. Satellite en configuration maintien à poste

La fenêtre de stationnement d'un satellite géostationnaire a l'aspect d'une boîte d'environ quelques dizaines de km de côté, correspondant à une marge en latitude et longitude à la surface de la Terre. Comme le satellite n'y reste pas naturellement, il doit être maintenu à poste. A l'intérieur de cette fenêtre, sa position est connue à quelques km près.